Nous avons assisté aux premiers adieux de Monsieur Candelloro.
J’avais tenu à assister aux derniers tours de patins officiels, d’un Champion qui durant des années, a porté haut aux quatre coins du monde, les couleurs de nôtre pays.
Innovant toujours dans son sport, il fut souvent la victime des foudres de juges arriérés, empoussiérés , rétrogrades et partiaux.
Néanmoins, contre vents et marées, fidèle à ses convictions. Il Apporta au patinage un nouveau visage.
J’ai eu le privilège à la fin du spectacle de le saluer et surtout de le remercier pour l’ensemble de son œuvre qui apporta à la France quelques gloires.
C’est à ce moment , que ses yeux devenus humides du à une émotion sincère , nous prouvèrent que Candel ,malgré sa notoriété, avait su resté un Homme.
«Il ne peut y avoir rien d’infaillible chez une créature humaine, et le propre de l’instinct est de pouvoir être dépisté, dérouté troublé. Sans quoi ,il serait supérieur à l’intelligence et la bête se trouverait avoir une meilleur lumière que l’homme .»
Victor Hugo