Flânerie à la brocante.

A moins de trouver une rareté, Evelyne, ne parcoure pas cette Brocante dans le but avoué d’acheter quoi que ce soi.

Mais Enfin, on ne sait jamais ! Et puis cela reste de toute façon, un but de promenade.

Nocturne à San Peïre.

Par ces températures encore estivales, s'abandonner le soir sur fond de mer et dans ce petit marché nocturne.

Est un vrai régal.

San Peïre .

Qui voudrait dire Saint Pierre.

En effet des lieux de cultes du côté de Nice ,laisseraient à penser que le premier des apôtres Pierre serait à l’origine de ce nom: San Peïre.

Cette petite station balnéaire le long de la nationale 98, ne cesse d’attirer les vacanciers et surtout de croître et de s’étendre.

Restée très familiale, elle est le trait d’union entre le snobisme de ses voisines comme Saint Tropez et la convivialité des charmants petits coins qu’offrent les calanques du massif de l’Esterel.

La photo : La rue principale de San Peïre.

Vue sur les plages.

De cet endroit, on découvre donc les petites plages de San Peïre.

Il faut savoir qu’à l’origine , cette zone du bord de mer n’était en réalité que le petit port de pêche et de plaisance de la localité.

Pratiquement pas de sable ,simplement un embarqua aire bétonné.

Mais tourisme et rentabilité oblige, le port a été déplacé.

Puis il fut décidé de rapporter du sable plus ou moins fin de façon à créer des plages artificielles.

Beaucoup d’estivants ne le savent pas ! Pourtant il sont étonnés Lorsqu’ils ont du mal à planter leur parasol.

Forcément il y a très peu de sable et le béton est dessous.

Une seconde plage.

Tout aussi surveillée par un poste de secours, elle est plus petite et plus fréquentée par celles et ceux qui s’adonnent à la voile, l’accès de leur embarcation étant facilité.

Il est également à noter que très vite ,on perd pied en entrant dans l’eau.

Ce qui décourage un peu les non nageurs.

Dulcinée à la plage.

Si on laisse tomber une brique dans j’eau, on connaît le résultat.

Alors ne vous y trompez pas ! Dulcinée semble nager comme un poisson dans l’eau ! Mais c’est dans 50 centimètres d‘eau que courageusement elle pose pour la photo agenouillée qu’elle est sur le sable du fond.

Enfin c’est téméraire pour quelque un qui se méfie de l’eau et qui en a un peu peur.

L‘accessoire indispensable.

C’est pour atténuer ses craintes que j’ai donc acheté à ma moitié un boudin de polystyrène ( de couleur mauve bien sur).

Cet Appareil de flottaison la rassure et surtout lui permet de profiter au maximum des eaux chaudes de la grande bleue.

Le Tuba

C’est sur le tard et presque par hasard, que je me suis décidé à aller un peu plus loin que la natation traditionnelle à la Mer.

Le Commandant Cousteau se gausserait probablement de mes prestations, peu importe, je me suis mis à l’exploration des fonds marins en eaux peu profondes: Criques et jetées de Plage.

Quelle merveille ce monde du silence d’où l’on découvre la flore et la faune locales: Algues frémissantes, ondulant au gré des courants, sable modelé à la surface duquel, se reflètent les rayons filtrés et pâlissants du soleil .

Florilège de poissons venant en banc autour de vous pour mieux vous jauger et vous faire comprendre que vous êtes l’intrus de cet endroit.

Jusqu’aux rochers, forts de leurs camouflage, qui paraissent se défendre en dissimulant leurs piéges saillants.

Que n’ais-je débuté avant cette nouvelle expérience ?

On se sent si bien dans cet élément au combien vital !

(Gagnez les profondeurs, l’ironie n’y descend pas)

Rainier Maria Rilke

Bain dans la grande bleue.

Il m’arrive aussi de me poser dans cette eau calme et limpide et de me laisser porter par les petites vaguelettes qui viennent s’échouer en bord de plage.

Sous ce soleil qui n’existe que là-bas, sur la côte d’azur, la natation devient plaisir et bien être .

C’est ainsi vrai que parfois, bavardant dans cette eau claire, je déclare à mes interlocuteurs, qui acquiescent ,que cela devrait être remboursé par La Sécurité sociale .

On peut toujours rêver !

Méditation en eaux claires

En lévitation sur la grande Bleue du côté de Saint-Tropez, les doigts de pied en éventail, et le visage illuminé par un Râ généreux .

Dérivant quelque peu au gré des humeurs de cette charmante porteuse, je me convainquais , que finalement : 

Il était doux de ne rien faire dès lors que tout s’agitait autour de moi.

C’est ainsi que les yeux levés au ciel vers le Père éternel, contemplant ce bleu azuréen vierge de tout intrus naturel ou mécanique, il me plaisait de penser qu’en définitive :

Tout est superflu et que le vide aurait suffi.      E.M Cicran.