Les Loups.
La mort du Loup.
Le Loup vînt et s’assied, les deux jambes dressées par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s’est jugé perdu puisqu’il était surpris.
Sa retraite coupée et tous Ses chemins pris.
Alors il a saisi dans sa gueule brûlante du chien du plus hardi la gorge pantelante et n’a pas desserré ses mâchoires de fer malgré nos coups de feux qui traversaient sa chair.
Et nos couteaux aigus qui comme des tenailles se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles le clouant au gazon tout baignant dans son sang.
Le Loup le quitte alors ,ensuite il se recouche tout en léchant le sang répandu sur sa bouche et sans daigner savoir comment il a péri.
Refermant ses grands yeux meurt sans jeter un cri.