Jules Mousseron et la Mine.

Après y être venu au monde, devenant lui aussi Mineur, Il partage leur misère.

Il organise des " soirées bachiques " afin de venir en aide à ses concitoyens.

Cela représente un magnifique élan de solidarité qui l'honore lui le Père de Cafougnette qu'il crée en 1899.

Pour l'ensemble de son oeuvre, il obtiendra : Les Palmes académiques en 1908 et la Légion d'honneur en 1936 .

La briquetrie.

La construction des Corons décidés s'intensifiant pour loger les Mineurs et leurs Familles, une briquetrie verra le jour avec des ouvriers qui devront apprendre l'art de la fabrication et de la cuisson des briques " les briqu'teux ".

Les forages.

Dès lors, les Mines d'Anzin se doutent bien qu'il n'y a pas qu'à cet endroit que se trouve le charbon.

Ils entreprennent donc d'autres forages. 16 au total sur le sol de Denain dont 6 au Nouveau Monde en 1826 :

La Fosse villars numéro 1 du plan.

1832 : La Fosse Orléans numéro 6.

1835 : La Fosse Casimir en 9.

1836 : La Fosse Renard répertorié en numéro 10.

1846 : La fosse Lebret numéro 14.

Enfin en 1909: La Fosse de l'Enclos en numéro 15.

1853 : L'ouverture de la Fosse de l'Enclos.

Ce sera la dernière Fosse ouverte.

Elle produit en 1909, 163.713 tonnes de charbon .

Sa Production totale sera de 7.596.797 tonnes.

Ce fut le dernier puit foré à Denain cessant son activité en en 1936.

Son carreau fut alors utilisé comme quai de vente du Charbon.

Denain ce pays vert se transforme en pays industriel.

C'est pourquoi Victor Hugo, poète et homme politique venant de Cambai et se rendant à Valenciennes en passant à Denain écrira à son épouse

" Je ne goûte pas cette contrée, la couleur de ce pays commence à m'ennuyer. Les maisons sont rouges, les femmes sont blondes, les plaines sont jaunes; il me tarde de revoir de la pierre, de la verdure et tes cheveux noirs, les tiens surtout mon Adèle ".

L’expansion de Denain en 1826, l’essor exceptionnel du petit village de Denain Grâce à l’Escaut.

Denain devient un des plus importants ports de rivière de France.

Elle permet à la ville de se développer en 1826, car à ce moment le chemin de fer n’étant pas encorepPrésent à Denain, avec la découverte de la houille et la prévision de l'installation de l'industrie, il sera un moyen de transport précieux pour le cheminement vers L’hexagone du Charbon extrait.

L'agrandissement.

La première Gare d'eau devenue insuffisante elle sera complètée par un port fluvial en 1838.

Denain et le Nouveau Monde possèdent alors le plus grand port fluvial de rivière de France de l'époque avec son rivage .

Puis en 1909, la production de charbon et des produits industriels en augmentation constante, nécessite la construction d'un port fluvial de plus grande capacité. On observe les péniches, attenant d'être chargées. Derrière se trouvent les premiers Hauts-Fourneaux sur Le site du Nouveau Monde.

Le rivage.

Son entrée était enjambée par une passerelle qui permettait aux piétons de circuler .

Le rivage et les Cafus.

Les Cafus attendent de charger les péniches.

Elles débutaient comme " tiots Cafus ".

Par équipe de quatre elles chargeaient des gaillettes , des briquettes et des boulets sortant du four.

Des tréteaux venant directement de la Fosse aidaient à déverser le contenu des berlines.

Un travail de forçat  !

Le chargement des péniches.

Le chargement des péniches se faisait par cinq équipes de quatre Cafus. Chacune portait des panières pesant de 10 à 12 kilos .

Une manipulation double car le charbon des wagons étaient transféré dans les péniches.