Gros temps sur la grande bleue
Celle que l’on dépeint comme nappe d’huile, en quelques heures passant du calme à la tempête, nous offre un visage autre que celui de la sérénité.
En ce lieu, quelque part entre Cannes et Saint Tropez, gonflée par un Eole puissant comme une Maîtresse bafouée ,elle vient gifler les rochers qui lui résistent et laver l’iniquité du Monde sous son déferlement tandis que par intervalles on entend le murmure sourd et continu de ses vagues Venant mourir sur la plage.
Malgré son apparence, intraitable et dangereuse, elle réduit alors à l’impuissance la navigation surtout de plaisance comme pour nous rappeler que.
« Il y a un apaisement au fond de toute grande impuissance"
Marguerite Yourcenar.