L’orgue de la Cathédrale.

Chef d’œuvre autant architectural que musical, l’Orgue classique ( le plus grand de France ), a été réalisé au 18 ^eme Siècle par le facteur d’orgue Christophe Moucherel.

Depuis, il a été rénové plusieurs fois.

La Tasse sur le boulevard Sibille qui occupe l’emplacement des anciens remparts qui longeaient le versant du ruisseau du Bondidou.

Non loin du musée Toulouse-Lautrec et de la cathédrale Ste Cécile a été posée un petit jet d’eau que les habitants d’Albi ont surnommé pour son apparence la Tasse: Curiosité !

C’est là un des nombreux point d’eau d’Albi.

Autre point d’eau.

Toujours pour agrémenter la place de la Cathédrale Sainte Cécile, de petites fontaines viennent apporter un peu de fraîcheur aux touristes les jours où un soleil généreux ,inonde cet endroit.

Le palais de la Berbie.

Le Palais de la Berbie, déformation du nom occitan Bisbia qui signifie évêché, est cette imposante forteresse qui a connu au fil des siècles diverses transformations. Il est l'expression de la puissance  des Evêques d'Albi.
Aujourd'hui devenu le siège du musée Toulouse-Lautrec, la plus importante collection publique du peintre, le palais est classé au titre des monuments Historiques en 1862 .

Puis en application de la loi de 1905 relative à la séparation des Eglises et de l’Etat, le palais cesse d’être une résidence épiscopale et propriété de la ville.

Le palais de la Berbie est construit de 1228 à 1254 sous l'impulsion de Durand de Beaucaire , évêque d'Albi, afin de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville après la croisade des Albigeois , des hostilités des Cathares et des bourgeois de la ville.

Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l' Inquisition .

Durand de Beaucaire fait construire le donjon haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles.

Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn. La fonction défensive de l'édifice est renforcée par ses successeurs.

Bernard de Combret ( 1254-1271 ) qui accentue l'aspect de citadelle en fortifiant les anciens bâtiments, l'Evêque Bernard de Castanet ( 1277-1306 ) ordonne la construction d'une nouvelle cathédrale, la Cathédrale Sainte-Cécile et renforce le côté défensif du Palais.

La tour Mage s'impose énorme donjon de cinquante mètres de haut, flanqué aux quatre angles de tours dont trois pleines

À partir du XVII^e siècle, le palais devient une résidence épiscopale.

Les fortifications sont détruites et l'édifice est transformé.

Les jardins sont construits en 1678.

Un jardin remarquable.

Sous le règne de Louis XIV, en 1678, les jardins sont commandés par le premier archevêque d’Albi, Hyacinthe Serroni, suivant le plan des jardins à la Française.

Ils se classent parmi les jardins classiques : arabesques de buis taillés sur lit de graviers blanc simplement accompagné en période estivale .

D’un fleurissement de qualité.

Ces jardins occupent la place de l’ancienne garnison des Evêques et contribuent à embellir le site.

L’ancien chemin de ronde a été transformé en un chemin de promenade ombragé offrant une vue panoramique sur les berges du Tarn, le Pont-Vieux, les anciens moulins.
 

Le Palais de La Berbie et ses jardins sont des espaces verts dans lesquels on découvre une décoration sculpturale des 4 saisons devient aussi le cadre d'exposition temporaire : cet été, seront présentées les photographies de Léonard Gianadda.

Le Musée Toulouse-Lautrec

Installé depuis 1922 au palais de la Berbie, le musée d'Albi réunit les œuvres de l'Albigeois Toulouse-Lautrec : affiches, lithographies, dessins, pastels et peintures et portraits .

Le musée possède également des antiquités gallo-Romaines, des sculptures romanes locales, des dessins anciens, ainsi qu'une belle collection d'art moderne (Utrillo, Valadon, Marquet, Vuillard, Vlaminck, etc.).

On y trouve aussi deux portraits d'apôtres de Georges de la Tour : Saint Jacques le Mineur et Saint Jude (ou Saint Thaddée).

Le Quartier de la Madeleine, avec son église .

Sur l’autre rive du Tarn , on le découvre aisément de la place de la Trébaille.

Vue plongeante sur le Tarn, ses nouvelles activités touristiques et même si ce cours d’eau peut avoir parfois des sautes d’humeur, il s'en dégage une certaine quiétude.

Le Pont-vieux, construit en 1035.

Il permet une certaine prospérité commerciale au Moyen-Age.

Ce Quartier, secteur des « combes », conserve ses ruelles étroites et de nombreux escaliers. 

Sur les berges, le port était le théâtre d' une grande activité où étaient représentées de nombreuses corporations : meuniers, tanneurs, pêcheurs, bateliers, négociants et même prostituées.

Les Gabarres, barques à fond plat, naviguaient sur le Tarn et permettaient l'export des marchandises ( céréales, charbon, vin, Pastel...).

Le Pont-vieux, était un point de passage pour traverser le Tarn.

Des maisons étaient bâties sur son tablier, il était gardé à chaque extrémité par des tours et des ponts-levis et l'on devait s'acquitter d'un péage pour l'emprunter.

Les Briqueteries s'étendaient le long de la rivière l'argile, extraite des rives du Tarn était façonnée et cuite pour obtenir la fameuse brique albigeoise.

La photo : le Pont-vieux au premier plan.

Le Pont neuf .

Avec l'arrivée du chemin de fer à Albi en 1864, un deuxième pont est construit en 1868 sur le Tarn ainsi qu'un Viaduc pour le train, pour le distinguer du plus ancien pont d'Albi, on l'appelle le Pont-neuf.

On l'appelle aussi le pont du 22 Août 1944, du fait de la bataille acharnée qui s'est tenue ici entre des résistants et une Colonne allemande venant de La Madeleine.
Ce Pont offre une vue incroyable et panoramique sur la belle ville d'Albi.