Pas facile.

Ce n’a pas été très simple, d’enlever le papier spécial collé avec un Produit costaud sur l’habillage en bois la haute du barbecue.

Il était ne pas sensé se salir et était vendu comme lavable.

Oui mais jusqu’à un certain point !

Le décollant en petits morceaux ,pour une surface de 1,6 m²

Il m’en a coûté une demi-journée de travail pour tout enlever .

Puis, j’ai posé sur le bois une toile quadrillée qui était utilisée jadis Comme support pour le plâtre qui était coulé pour calorifuger les tuyaux de chauffage d’intérieur. (En particulier dans l’industrie).

Les plaquettes.

Nous les avons cherchées un moment car elles ne se font plus.

J’ai eu de la chance de tomber sur une fin de lot.

Il n’en restait plus que quatre ou cinq paquets : Parfait ça me suffit.

Il me fallait ce type de produit car il est léger .

Ce sont des plaquettes de

- 20 centimètres de longueur.

- 5 centimètres de largeur.

- 5 à 6 millimètres d’épaisseur.

Elles sont fragiles, mais pour un intérieur c’est valable et fiable.

Début de pose des plaquettes.

Après avoir posé un bas de bois en forme de plinthe à la hotte les Premières rangées de plaquettes sont posées.

Premier travail délicat car non seulement il faut respecter le niveau, mais il faut épouser la forme de la voûte du foyer.

Enfin affiner les premiers biseautages de côté.

Car à partir du moment ou l’angle de la hotte était en biais dans sa hauteur, je n’ai pu acheter des plaquettes d’angle, j’aurais eu trop de perte.

Du sérieux.

Poser droit, couper à longueur , biseauter à chaque rangées pour virer, raccorder en épousant les inégalités de la briquette murale demande de l’attention et du sérieux, mais aussi du temps pour bien faire.

Plaquettes posées entièrement.

Pourtant ,il n’y avait même pas 2 m² à poser.

Cependant j’ai passé quelques heures pour habiller cette hotte de plaquettes.

Bien sur elle étaient moins difficiles à couper et à travailler.

Mais plus fragiles, elles demandaient plus d’attention à leur maniement. Puis chaque rangée, m’a coûté 4 coupes et 2 Biseautages.

Alors voyez le temps à passer.

Confection d’un patron ou gabarit .

Même si dans mes coupes, j’avais au mieux contourné l’arrondi du foyer .

N’étant pas complètement satisfait !

J’ai imaginé une finition maison ( à la Gégé ).

Seul bémol il fallait la créer, car rien dans le commerce ne correspond.

Pièce de finition de la voûte.

C’est une pièce évidemment je ne peux trouver dans le commerce.

Donc j’ai décidé de la créer moi-même.

Pour la réaliser, j’ai confectionner un moule en sable humide et suivant Mesures.

Ensuite je l’ai armé avec du fil de fer de façon à donner de la rigidité et de la cohésion au ciment blanc que je coulerai à l‘intérieur.

Les produits utilisés.

Il n’y a là rien de secret ! Du ciment blanc qu’il faudra gâcher de façon très liquide de manière à remplir tous les espaces du moulage en sable.

Et un colorant en poudre qu’il faudra doser avec douceur de manière à obtenir une coloration plus ou moins rougeâtre voir tirant sur le pâle.

Mais qui cependant évoluera avec le temps et le séchage.

Mais ça, même si j’ai ma petite idée, je ne peux cependant pas augurer du réel résultat à l’avance !

Le coulage du ciment.

Gâché très liquide, de manière à combler tout l’espace du moule .

Le ciment occupe désormais toute la place, débordant même un peu .

Après avoir attendu un peu , le liquide ayant frein, je complète avec le reste de ma préparation liquide.

Pièce brute après démoulage.

Après m’être assuré que le ciment était bien pris, bien dur.

J’ai démoulé en ôtant le sable avec précaution .

Travail aussi minutieux et délicat car la pièce enfin libérée, il faut s’en saisir avec la crainte d’avoir mal dosé et casser à cause d‘un défaut caché et imprévu.

Puis, c’est le moment de vérité, car c’est à ce moment que la vue de l’objet dévoile sa forme .

Est-ce celle que l’on avait imaginé ? .

Ouf : Je suis content, c’est ce que je voulais !