La puissance de l’eau

Puissantes, rugissantes, ces eaux vives, conséquence du ruissellement des pluies, fontes des neiges et glaciers, en se précipitant sur les rochers , les débarrassant de l’invasion de la végétation qui les encombrent et les polissant en les roulant, dans un puissant grondement au demeurant mélodieux.

Se jettent pour mourir dans ces fleuves qui terminent leur cheminement Dans l’immensité de la mer.

Plus loin encore :L’ humilité.

Tel David face à Goliath , on se sent fragile, vulnérable devant ce déferlement des eaux tumultueuses et impétueuses:

Filles des fontes des glaces et neiges du massif Pyrénéen et formant Gaves.

C’est beaucoup plus tard, après avoir parcourues des lieues à travers la montagne, qu’elles retrouveront leur sérénité en se fondant dans l’Adour de la cité Paloise non loin du château du bon Roi au panache blanc et friand de la poule au pot : Henri lv.

La Cascades toujours sur le parcours:

Cette eau qui tombe des neiges dont on dit qu’elles sont éternelles et de glaciers témoins dans leurs strates de l’évolution climatique de la terre, devient rapides , torrents ou encore gaves .

En descendant de ces montagnes dont le front est de glace et le pied de Gazon ,cette eau si pure, si fraîche par sa rapidité et son dynamisme façonne les paysages qu’elle empreinte et contribue à l’embellissement de sites provoquant souvent notre émerveillement tandis que sa force polit rochers et galets elle devient par l’intermédiaire d’usines Hydre au électriques source d’énergie.

La plus haute de ces cascades répertoriées En France doit être celle du Cirque de Gavarnie (Hautes Pyrénées) qui tombe d’une hauteur de 423 mètres .

Et pourtant.

Même si elle est moins impressionnante, au détour du sentier, cette petite chute attire le regard .

Permettant un petit arrêt salutaire. Partout l’eau coule, dévale, ruisselle.

Au bout d’un moment la nature étant si riche et si prolifique en diversité. Qu’il faut faire attention de ne pas se griser car nous sommes en montagne et loin de la civilisation.

Magrés tout.

De loin, cette cascade semble faible, mais en s'approchen,. on découvre la vivacité de l'eau.

Légère pause

Pour profiter au maximum du spectacle qui m’est offert par la Création, je m’autorise un petit arrêt.

Formidable moment où l’on oublie tous les tracas de la vallée.

Où on s’imprègne de pureté ,de beauté et d’authenticité.

Salutaire pour les muscles bien sur mais aussi pour l’esprit.

Marquer un temps d’arrêt et apprécier à sa plus juste valeur cette Généreuse nature, permet aussi de se ressourcer

Il est plus aisé ensuite tel un pèlerin de reprendre sa randonnée pédestre.

La Cascade du Cerisey

Vous êtes ici au paradis de l’eau. L’eau source de vie, symbole de pureté, de vivacité et de puissance.

Les cascades de Cauterets ressemblent à des flots d’argent qui se Déploient sur les flancs de la montagne comme une rivière de diamants sue la gorge d’une jeune et jolie femme de chez nous.

Elles donnent de la gaieté à ce monde minéral et on dirait que la montagne pleure des larmes d’émotion.

Terrible.

Que l'on soit à pied ou sur la route en voiture, cette cascade du Cerisey est visible.

Surtout c'est de loin que par son grondement, elle se signale et se repaire.

Rencontre insolite.

Une forme allongée, inerte, intrigante se dresse au loin devant mon pas assuré sur ce sentier caillouteux ,pentu et inégal du chemin des cascades dévalant du pont d’Espagne dans ces Hautes Pyrénées.

Est ce un animal préhistorique, un Anaconda perdu ou un aliène extraterrestre à la gueule ouverte ?

Après peu d’instant, m’en rapprochant, je m’aperçu qu’en fait il s’agissait d’un tronc d’arbre.

Victime des rigueurs du temps, cet ancien porteur de feuilles, déraciné par les éboulements et les agressions hivernales ,après avoir abrité divers volatiles , termine sa vie terrestre en pourvoyeur de nourriture à une biodiversité. mousses, insectes et tous autres champignons , l’ont pris comme support et pendant des années encore, jusqu’à sa dégradation finale,il servira.

Entrant dans la chaîne alimentaire naturelle.« Poussière, tu es poussière et tu retourneras en poussière. »

Polissage de l’eau

Rochers travaillés par les eaux, écumes éclaboussantes et pentes Abruptes ,voila le lot de cette montée vers le Pont d’Espagne.

Le fait remarquable de cette en guillemets « expédition » , c’est qu’à chaque instant, on se trouve toujours en découverte de quelque chose de différents.