Déjà le Gave

Bien qu’encore présent dans l’enceinte de Cauterêts, on côtoie déjà son Gave, qui après une descente tourmentée, sinueuse et accidentée du massif du Vignemale.

Traverse avec rapidité, la cité avant de former avec d’autres torrents : Le Gave de Pau qui comme chacun sait, se jettera plus tard dans l’Adour.

Je fut le premier à faire valoir mes droits à la retraite un peu avant Evelyne.

Après 171 trimestres de cotisation au régime général de la Sécurité sociale, j’ai été mis officiellement en retraite le premier Janvier 2011 mes 60 ans révolus.

La retraite ce moment :

Tant espéré par les uns (surtout ceux qui ont travaillé dans des conditions physiques difficiles).

Redouté par les autres (ceux qui avaient au travail, une vie dorée). Ne sachant rien faire d’autre et ayant aucune Imagination , comme la cigale , se trouvent dès lors bien dépourvus la retraite venue.

Et malheureusement ,inaccessible à encore beaucoup trop de Gens, qui pour des raisons diverses n’en profiteront jamais.

Me considérant comme un privilégié, je compte bien en profiter au maximum avec Dulcinée et ce le plus longtemps possible.

Aussitôt avoir obtenu mes diplômes d’électromécanicien à un peu plus de17 ans en 1968, j’ai de suite été embauché à la Société Valenciennoise d’entreprise électrique.

Faisant toujours les déplacements j’ai posé ma démission en 1972 pour cause de mariage.

Je suis entré alors en sidérurgie à Usinor Denain de 1972 à 1985 .Date à laquelle ,ce trust sidérurgique a été démantelé et fermé pour officiellement des raisons économiques.

C’est donc à cette époque ,que j’ai retrouvé assez vite un emplois à la levure de Prouvy

Groupe Hollandais qui décida de cesser ses activités levurières Heureusement pour moi, j’ai été muté par ce même employeur dans une autre de ses usines à Seclin qui fabriquait des Enzymes en 1998.

Et c’est ainsi que d’aventures en aventures, un beau matin de Janvier 2011, je me suis retrouvé à la retraite !

Satisfait

Oui, je suis fier d’être à la retraite car mon parcours n’a pas été si facile que cela. Le travail était différent !

Dans sa durée, car à l’époque de ma période d’entreprise, nous Travaillons 56 heures par semaine et en toute légalité.

Dans sa pénibilité. Comme je l’ai fait, c’était monter à 140 Mètres d’hauteur à l’échelle droite pour aller sur les cheminées des centrales

E.D.F afin d’y installer des lampes pour avertir les avions la nuit . Ou encore monter sur les chemins de roulement des ponts roulants (la production non arrêtée). Ou câbler alors que 10 mètres en dessous les gueules béantes des fours étaient ouvertes. Ou enfin monter au gueulard des hauts Fourneaux avec masques et pastilles de détection de gaz pour aller dépanner.

Enfin , malgré qu’à mon époque, il y avait encore du travail il existait déjà une certaine précarité de l’emplois et de très grosses Industries comme Usinor, n’hésitèrent pas à mettre sur le carreau 9000 travailleurs. Il fallut donc sans cesse se remettre en question et il n’y a eu que les 10 dernières années qu’après avoir repris des études .

Evoluant dans la hiérarchie J’ai obtenu un travail plus de bureau et de laboratoire, établissant des procédures de travail, les faisant appliquer et étant affecté à la mise en place de nouveaux procédés.

Un travail d’équipe.

Oui, ce jour c’est peut-être moi le champion qui est fêté, mais il ne faut pas oublier ma coéquipière Dulcinée .

Durant ces années, elle a souvent assumer diverses petites tâches qui m’incombaient , me soulageant ainsi surtout lorsque je travaillais la nuit ou en poste me levant à 4 heures du matin.

Faisant les feux continus. Il ne faudrait pas oublier aussi ses heures de solitude qu’elle a vécues lorsque je partais au boulot le dimanche après midi ou les jours fériés. Les soirs de réveillon ou Prenant mon poste de nuit, nous ne faisions aucune fête à Noël ou à la saint Sylvestre alors que partout dans les foyers,ce n’était que réjouissances.

Alors oui! aujourd’hui c’et moi qui suis à l’honneur, mais je sais que sans ma coéquipière préférée, le chemin aurait été semé De plus d’embûches. Et je ne la remercierais jamais assez de Son soutien durant toutes ces années.

Le jour même de ma retraite officielle le premier janvier 2011, mon épouse m’a remis ce magnifique diplôme.

Elle l’avait acheté six mois auparavant durant nôtre passage à Saint Jean Pied de Porc et l’avait dissimulé tout ce temps.

Charmante attention qui me fit énormément plaisir.

Tous mes invités étant arrivés, en bon Maître de maison, je leur ai souhaité la bienvenue en ces termes.

Mes Amis. Evelyne et moi sommes heureux de vous accueillir chez nous pour fêter mon départ à la retraite.

La retraite ce moment tant espéré par les uns, redouté par d’autres et encore tellement inaccessible pour beaucoup trop de Gens qui ne peuvent pour des raisons diverses ,en profiter.

Vôtre présence ici aujourd’hui est pour nous le garant de vôtre Amitié profonde, sincère et durable. Elle nous réchauffe le cœur et nous remplit de joie.

Nous vous souhaitons donc, de passer en nôtre compagnie, une très belle journée .Pleine de joie d’amitié et en toute simplicité.

Je vous présente le cadeau que je voulais pour marquer ce jour de Fête. Je sais que vous avez participé pour certains financièrement à l’achat de cet ordinateur portable et comme aux autres qui m’ont offert tous ces cadeaux.

Je vous remercie toutes et tous du fond du cœur et vous envoie de gros bisous (surtout aux Elégantes présentes en ce lieu).

Mes invités se sont sublimés pour m’offrir cadeaux ,témoignages d’amitié par le truchement de cartes accompagnées d’un petit mot sympathique, ou encore en fleurissant abondamment Dulcinée.

Voilà donc rassemblés, tous ces présents autour de l’ordinateur portable.

La photo avec mes collègues de travail.

De gauche à droite Bruno, Gégé, Joseph et Pascal .

Les 4 Mousquetaires de Prouvy et Seclin.

Durant des années, ce fût un plaisir et un honneur : Non pas de croiser le fer comme d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis.

Mais de partager avec eux en toute amitié, les responsabilités, les soucis mais aussi : Les joies de nôtre travail en équipe.

Jamais une embrouille n’est venue entacher nôtre complicité et nôtre confiance . Nous en sommes vraiment fiers.

Le Roi et ses favorites.

Entouré de la gente féminine, je me trouve là en très galante et magnifique compagnie.

Au premier rang et de gauche à droite:

Murielle que je surnomme affectueusement «　Petit bouchon　»

Au centre , Gégé

A droite Dulcinée

Derrière toujours de gauche à droite :

Bernadette, «　pas Soubirous de Lourdes　»

Liliane «　la toute nouvelle internaute　»

Thérèse «　pas sœur Thérèse .com　»

Derrière Gégé, la Baronne «　de la bourse plate　»

Michèle «　ma belle　»

Enfin Patricia «　pas Patricia Kass de Lorraine　».