Satisfait
Oui, je suis fier d’être à la retraite car mon parcours n’a pas été si facile que cela. Le travail était différent !
Dans sa durée, car à l’époque de ma période d’entreprise, nous Travaillons 56 heures par semaine et en toute légalité.
Dans sa pénibilité. Comme je l’ai fait, c’était monter à 140 Mètres d’hauteur à l’échelle droite pour aller sur les cheminées des centrales
E.D.F afin d’y installer des lampes pour avertir les avions la nuit . Ou encore monter sur les chemins de roulement des ponts roulants (la production non arrêtée). Ou câbler alors que 10 mètres en dessous les gueules béantes des fours étaient ouvertes. Ou enfin monter au gueulard des hauts Fourneaux avec masques et pastilles de détection de gaz pour aller dépanner.
Enfin , malgré qu’à mon époque, il y avait encore du travail il existait déjà une certaine précarité de l’emplois et de très grosses Industries comme Usinor, n’hésitèrent pas à mettre sur le carreau 9000 travailleurs. Il fallut donc sans cesse se remettre en question et il n’y a eu que les 10 dernières années qu’après avoir repris des études .
Evoluant dans la hiérarchie J’ai obtenu un travail plus de bureau et de laboratoire, établissant des procédures de travail, les faisant appliquer et étant affecté à la mise en place de nouveaux procédés.