Cette fois c’est parti.

Sorti du village ,je me retourne une fois encore vers celles et ceux qui Moins intrépides, j’ai suivant leur gré laissé.

Maintenant en aller et retour jusqu’au pied même de la cascade, ce sont 14 Kilomètres (aux dires des autochtones ) qui vont défiler sous mes pas.

Cela n’entame pas ma détermination et c’est sur un chemin pour le moment amical , que je débute ma randonnée.

Dans ce cadre idyllique, on ne s'apperçoit pas de la distance que l'on devra parcourir pour ateindre le but que l'on s'est fixé.

D'autant que le début de voyage, de par la configuration du terrain , n'est pas si difficile.

Dues à la fontes des neiges très importantes cet hivcer et à des pluies continues tombées ensuite.

Des cascades temporaires se sont créées et s'écoulent partout le long du chemin.

A ce moment loin du pied du cirque, l'herbe est encore grasse et je contemple un instant ces chevaux qui la broutent tranquillement sans se soucier des nombreux visiteurs qui empruntent le sentier.

Déjà : quel spectacle !

A chaque détour du sentier, la montagne s’offre à moi sous toutes ses formes.

Le cirque semble si proche.

Tous les touristes rencontrés et pour qui cette progression est un baptême, semblent ne pas croire que le but est encore si loin.

Et pourtant !!! .

Un virage terminé et c’est une autre distance sinueuse et montante qui s’offre sous nos pas encore assurés par un sol pas trop sévère.

Remettre à chaque fois le travail sur le métier :

C’est là la condition de la réussite.

Gavarnie.

Un silence respectueux s’impose dès que les mots manquent et Deviennent inutiles pour exprimer ses émotions devant la grandeur, la majesté et la somptuosité de ces lieux de quelques millions d’années.

Ce rocher ressemblant à un homme de pierre ( à gauche ) contemple béat : Le Cirque

Une petite pause salutaire.

Je me prépare à continuer seul l’ascension vers la cascade du cirque de Gavarnie.

Je sais que mon entreprise est ( vu ma stature un peu osée ).

Mais ( dans la limite du raisonnable ) ,je vais toujours au bout de ce que je décide ! Je continue donc.

Durant ce petit arrêt, j'en profite pour lire les explications écrites sur cette plaque consacrées au Mont Perdu ( ou le domaine de Gavarnie ).

Bientôt la pierre la glace et la neige, prendront le dessus sur la végétation.

on peut encore voir les traces du travail de l'eau du torrent qui à façonné la roche.

Ensuite : C'est le cahos.

L’arrêt des bêtes.

Beaucoup pensent que c’est à très peu de distance du pied du cirque que les animaux ( chevaux et ânes ) transportant les touristes peu marcheurs ou en quête de dépaysement, sont stoppés à l’étape de l’Hôtellerie du cirque.

Mais par une de mes photos prochaines , vous vous apercevrez que la messe est loin d’être dite.

Plus : le très dur reste à faire.