Pas la même taille !

Tous ces animaux en liberté, qu’ils soient moutons , vaches ou chevaux, par la force des choses.

Sont tellement habitués à la présence de l’Homme le jour, que l’on peut les approcher très facilement.

Mais Evelyne, doit porter nôtre Kiki nationale, car elle n’hésiterait pas , malgré sa petite taille, à affronter plus grand qu’elle.

Son instinct de chasseur aux dires du vétérinaire reprenant le dessus,  lui annule tout danger de risque.

Départ du village d’Estaing .

C’est début juin que du village d’Estaing, les troupeaux de moutons prennent le chemin de la transhumance.

Une distance de plus ou moins 5 kilomètres est à parcourir pour arriver sur les lieux d’estive.

Bien entendu, il faut savoir que cette distance sera à parcourir de Nouveau pour le retour.

Ps: En bas de la photo mon petit chien Wickie .

Les Touristes au lac d’Estaing.

Naturellement, ce départ teinté de folklore des troupeaux est un moment important pour les éleveurs.

Les différents groupes de moutons ayant été mis en piste.

C’est après la bénédiction du Prêtre de la paroisse d’Estaing que

Sous le regard curieux des touristes en quête d’authenticité, les Troupeaux sortent du village d’Estaing.

Rencontre .

Après être sorti du village d’Estaing, les moins courageux, ayant garé leurs véhicules sur le parcours pour ne pas remarcher 5 kilomètres après l’arrivée des troupeaux sur place .

Se postent sur le bord du chemin pour admirer le passage de ces curieux équipages.

Troupeaux en marche.

Les moutons marqués par couleur selon leur appartenance aux Bergers progressent vers l’estive.

Les chiens très vigilants ,ouvrent la route et encadrent le groupe de Manière à ce qu’aucun animal ne se dispersent.

Les bergers bâton en main, surveillent tout ceci avec bonne humeur.

Très vigilant, le chien de berger ouvre la route et regarde partout afin de protéger le troupeau des ventuels prédateurs.

La séparation des troupeaux.

La transhumance en marche, c’est tout au long du chemin que les Moutons sont séparés par leur berger, pour prendre possession de leur Coin d’estive.

Rituel bien réglé, chacun connaît son emplacement.

En fait il n’y a que les intéressés eux même : les moutons qui parfois se rebellent sont rappelés à l’ordre.

Pas de perte de temps.

Aussitôt sur site , les débrousailleuses sont en action.

Les moutons mangent de suite cette herbe abondante et d’un naturel Inégalable.

Terminés pour eux le stress de la route. Presque plus personne vient les gêner.

Les voila partis pour quelques mois d’estive .

Bénéfique pour leur viande mais aussi pour leur laine, elle marque quand même pour eux leurs derniers mois d’existence.

L’Estive.

Sans aucune notion de vertige : Les moutons, arrivés sur place, se sont installés à flan de montagne afin d’y prendre donc leurs quartiers d’été.

S’éparpillant sur tout cet espace montagneux ils rendent le travail et la surveillance des bergers et de leurs chiens .

Car malgré ce calme, les dangers restent très présents:

Chûtes , égarements ou encore ne l’oublions pas prédateurs comme

L’Ours.

Malgré les inquiétudes légitimes des bergers depuis la réintroduction de l’Ours dans les Pyrénées .

Ces Pâtres continuent de perpétuer la tradition de l’estive.

Et ceux pour des raisons tant économiques, que touristiques .