Saint Jean de Luz.
Ne fut à l'origine qu'une modeste bourgade sur les dunes, entre Mer et marais, à l'entrée de l'estuaire de la Nivelle, face à la colline de Bordagain.
Jadis propriété des Chanoines de la Cathédrale de Bayonne, la communauté, devenue autonome, ne posséda jamais d'enceinte ; elle ne fit pas véritablement figure de ville avant l'époque moderne.
Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste .
Le 11 avril 1518, la peste sévissant à Saint-Jean-De-Luz, la ville de Bayonne « fait inhibition et défense à tous les manants et Habitants de la cité et autres étrangers d'aller entretenir des Relations au lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Luz où les Gens sont morts de la peste ».
Saint-Jean-de-Luz fut souvent prise et pillée par les Espagnols.
Elle subit notamment, en 1558, un incendie qui n'épargna qu'une seule maison celle où résidait le chef du contingent ibérique ayant occupé la cité.
C'est à la fois pour faciliter le mouillage des navires et protéger la baie que le roi Henri I V entreprit de construire le fort de Socoa ( commune de Ciboure ).