Le palais de la Berbie.
Le Palais de la Berbie, déformation du nom occitan Bisbia qui signifie évêché, est cette imposante forteresse qui a connu au fil des siècles diverses transformations. Il est l'expression de la puissance des Evêques d'Albi.
Aujourd'hui devenu le siège du musée Toulouse-Lautrec, la plus importante collection publique du peintre, le palais est classé au titre des monuments Historiques en 1862 .
Puis en application de la loi de 1905 relative à la séparation des Eglises et de l’Etat, le palais cesse d’être une résidence épiscopale et propriété de la ville.
Le palais de la Berbie est construit de 1228 à 1254 sous l'impulsion de Durand de Beaucaire , évêque d'Albi, afin de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville après la croisade des Albigeois , des hostilités des Cathares et des bourgeois de la ville.
Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l' Inquisition .
Durand de Beaucaire fait construire le donjon haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles.
Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn. La fonction défensive de l'édifice est renforcée par ses successeurs.
Bernard de Combret ( 1254-1271 ) qui accentue l'aspect de citadelle en fortifiant les anciens bâtiments, l'Evêque Bernard de Castanet ( 1277-1306 ) ordonne la construction d'une nouvelle cathédrale, la Cathédrale Sainte-Cécile et renforce le côté défensif du Palais.
La tour Mage s'impose énorme donjon de cinquante mètres de haut, flanqué aux quatre angles de tours dont trois pleines
À partir du XVIIe siècle, le palais devient une résidence épiscopale.
Les fortifications sont détruites et l'édifice est transformé.
Les jardins sont construits en 1678.