Photo avec les anciens.

Après la cérémonie et le banquet de famille traditionnel, la pause photo obligatoire.

La Photo Gégé avec les grands parents ( toujours aussi fiers ), la sœur Mimi et les cousins Serge et Yves.

Souvenirs émouvants.

Lorsque que je regarde cette photo, le jour de ma communion.

Je ne peux m’empêcher de penser à toutes celles et ceux qui ne sont plus aujourd’hui.

En effet, de ce groupe ,seules six personnes dont moi sont encore en vie. 

Déguisement .

Ils savaient s’amuser les anciens dès qu’une réunion de famille avait lieu.

Comme ici Louise et Jean Baptiste ne se prenant pas au sérieux, se prêtent de bonne grâce aux amusements.

En chanson.

Grand père Jean Baptiste ( à droite ), sous le regard amusé d’oncle Gaston poussant la chansonnette lors d’une des Communions de ses petits enfants.

Le certificat d’études.

Année 1962, nous avions passé avec Succès le diplôme de fin d’études primaires.

A la rentrée de Septembre, une autre vie allait commencer pour nous tous, car nous quittions chacun le Village pour aller continuer nos études dans le secondaire , dans de grands lycées à la grande ville.                       

A l’époque , il était d’usage que les récipiendaires fêtaient leur succès dans le village.

Arborant pour la circonstance une superbe cocarde et un badge « Reçu » La Mairie en félicitation, ouvrait alors un livret de Caisse d’Épargne à Chacun en y déposant cinq cents anciens francs et offrait en surplus un baptême de l’air à l’aérodrome voisin.

Pour l’époque, ce n’était pas si mal.                                           

Sur la Photo Gégé le seul à lunettes avec ses copains.

La récompense.                                                                            

Mon tout premier vélo d’homme m’a été offert par mon Père en récompense pour avoir obtenu le Certificat d’études Primaires et été reçu second au Prix Cantonal ce qui était un fait notoire dans un petit village comme Haulchin.

Je crois que je m’en souviendrai toujours ! C’était un demi course noir Léger , élancé .

Tous mes copains m’enviaient et si j’avais pu , je me serais certainement couché avec pour jamais ne m‘en séparer.

Sur la photo :Mon grand père Jean Baptiste et Grand-mère Louise

Devant chez nous.

Je n’étais pas le seul à être choyé par Papa et Maman.

Ma Sœur Michèle aussi possédait son vélo.

Nous avions à l’époque de la chance , car tous celles et ceux de nos copains et copines , n’étaient pas tous logés à la même enseigne  .

L’Escaut et le radeau.

Et oui une de plus de connerie ! Les copains et moi, ne savions pas nager, nous apprenions là dans la rivière l’Escaut et ce comme on pouvait.

Car à cette époque ( la mienne ), on n’avait pas de piscine comme maintenant .

De plus à l’école la natation n’était pas un sport pratiqué, ni appris.

Et pourtant, un beau matin nous décidâmes de construire un radeau pour franchir la rivière :Ce qui fut fait.

Hélas à la première traversée, dès lors que nous nous trouvions à peu près au centre de l’eau, une péniche survînt.

Comment nous n’avons pas chaviré, ni été coupé en deux ? Il est possible que ce jour là quelqu’un veillait sur nous.

Le Batelier furieux nous évita de peu et c’est sains et saufs que tous, avons regagné la rive.

Ma Mère n’a jamais été au courant de ce fait d’armes.

La Photo : L’endroit de nôtre exploit.

La jeune fille Mimi.

Les années défilent et un beau matin, ce n’est plus ma petite sœur Mimi que je découvre.

Mais une adolescente au corps ransformé.

Les temps changent et c’est bien normal. 

Mimi et Gégé.

Moi aussi, je subis cette mutation naturelle qui consiste à passer du stade d’enfant à celui de petit homme.

Dès lors ,les culottes courtes deviennent pantalons, le rire jovial devient plus sérieux et les rapports avec les Parents plus intéressants car plus constructifs pour l’avenir.