Le fusain.

Ce n’est pas une photo de ma sœur Michèle et Moi.

C’est un artiste qui au fusain , nous avait représenté alors que nous venions d’emménager dans la nouvelle maison qu’avait faite construire nos parents.

Je devais avoir quatre ou cinq ans .

Pourtant je me souviens de ces moments heureux où il est vrai, la vie même si elle était plus rude au niveau du travail avait de nombreux bons cotés et surtout pour tous sans peur du lendemain.

Toujours amoureux.

En visite chez les grands parents, ma Mère et mon Père toujours ensemble depuis leur enfance.

Ne ratent pas une occasion de se faire prendre en photo.

Heureux de séeclater avec son vélo.

Les moments de détente, étaient toujours l'occasion d'arpenter les rues et ruelles d'Haulchin en vélo.

Seul ou accompgné par les copains il nous arrivait même souvent, de dépasser les limites du Village.

Mais chut : Maman ne le savait pas !

Il faut avouer qu'à l'époque, le peu de circulation automobile ,facilitait la pratique en toute sécurité : du vélo.

Jeux à l’ancienne forge devenue habitation.

Tout petit, en se réveillant, malgré la quiétude du village, nous Entendions le bruit si caractéristique que faisait le marteau venant battre le métal rougi sur l’enclume.

Il est vrai que très prêt de la maison de mon enfance, officiait un Forgeron Monsieur Cognaud pour ne pas le nommé.

Personnage très sympathyque avec qui j’ai passé du temps à le regarder Travailler le fer, mais aussi cerise sur le gâteau.

L'oserver à ferrer des chevaux .

De merveilleux moments en vérité.

Petites vacances.

Nos parents ayant fait construire une maison, il fut un temps ou si certes on ne manquait de rien, ma sœur et moi.

Il était exclu de partir en vacances.

C’est donc par des voyages d’un jour sur nos côtes du Nord que nous allions profiter du soleil et de la mer .

On s’en satisfaisait et on était heureux .

Enfant de cœur.

Durant une dizaine d’années, j’ai servi en qualité d’enfant de Cœur : La Messe.

Mes parents, étaient de confession Chrétienne.

Plus ma Mère encore qui n’aurait pas détesté me voir un jour Prêtre.

Pas de chance , car j’ai gardé cette foi en Dieu, j’avoue qu’avec moi , elle s’était trompée de paroissien.

La Photo : Gégé au centre habillé en enfant de Cœur ( dessus blanc et aube rouge par-dessous ).

L’Abbé Baslis.

Un saint homme qui a voué sa vie à Dieu.

De l’ancienne époque et école, il a toujours adopté la soutane ( il n’était pas Intégriste ).

Très prés de ses paroissiens, doté d’une Intelligence hors du commun qui l’amena un jour pour sa Paroisse à gagner de l’argent à un jeux sur une radio la Première de France aujourd’hui.

Il était très proche de ses Ouailles , les assistant dans les démarches administratives, leurs problèmes quotidiens ou encore en les aidant moralement dans la maladie ou la mort.

Bref un curé à l’ancienne pour qui la prêtrise était une vocation, un sacerdoce et qu’hélas, on ne trouve plus aujourd’hui.

Le Presbytère d’Haulchin.

C’est dans cette très grande maison appartenant à l’évêché de Cambrai. Qu’ont logé les Prêtres de la paroisse d’Haulchin.

Agrémentée d’un jardin et doté d’un garage, elle était alors bien entretenue .

Hélas désormais , la paroisse d’Haulchin n’ayant plus de Prêtre attitré.

Cette grande demeure est inhabitée et sera probablement rachetée par la commune: L’évêché s’en désintéressant complètement.

Neige à l’école .

Même plus grand à cette époque là nous avions des jeux simples.

Il est vrai qu’avec le peu de circulation automobile qu’il y avait dans Haulchin, les activités de plein air étaient favorisées.

Mais quand même, un rien nous amusait et chaque occasion était bonne pour se défouler sainement, créer en groupe sous l’œil averti du Directeur d'école.

La Photo : Les élèves de l’école primaire d’Haulchin ( Gégé Au centre accroupi et le seul avec des lunettes ).

Ecole primaire des garçons.

C’est dans ces salles de classe que les petits Haulchinois et Haulchinoises étudiaient jusqu’au certificat d’études primaire.

Puis ensuite ,c’était la grande aventure qui commençait.

Celles et ceux qui continuaient leurs études, partaient l’année suivante au lycée dans la grande ville.

La Photo : L’école des garçons et des filles à coté et séparé à l’époque par un mur.

Cet ensemble scolaire avait été baptisé  « Joliot Curie » en mémoire des célèbres physiciens.