Kléber jeune.

Mon Père 20 -22 ans . En costume, très élégant et soigné, les cheveux plaqués à la brillantine comme cela se faisait à l’époque et la cravate bien faite.

Hélas , ses lunettes montées de gros verres vu sa forte myopie fut pour lui un handicap. En effet il jouait comme goal dans l’équipe de foot du village voisin " les Cats de Thiant" .

Un jour lors d’un match, il arrêta 5 pénaltys . Remarqué il Fut sélectionné dans l’équipe du Nord, mais ne pouvant jouer à un plus haut niveau sans lunettes (les verres de contacts n’existaient pas encore). Il du renoncer et terminer une carrière prometteuse.

Mon Père sous les drapeaux.

Il fit son service militaire à Saverne, mais fut très vite envoyé en Allemagne où la guerre se terminait. Il m’a rencontré toutes les atrocités et les misères qu’il a rencontrées. lui-même officiait comme ses camarades dans des conditions difficiles.

Mon Père du être opéré en urgence d’une hernie. Il me raconta que lorsqu’il se réveilla, il était sur un brancard sur le sol d’une gare recouvert de couverture sur lesquelles il y avait des tâches de sang qui n’était pas le sien.

Eh oui ,nous qui nous plainions quelque fois : Nous nous plainions d’aise.

En permission.

Une des très rares qu’il a obtenu car il est parti plus d’une année en Allemagne.

Déjà fiancé avec ma Mère, ce fut une période de séparation difficile. Mon grand père me raconta: Ton Père avait un chien «Â�FuriaÂ�».Il y avait plus d’un an qu’il était parti en Allemagne. Un soir soudain le chien se mit à s’agiter et à vouloir sortir à tout prix.

Ta grand-mère et moi nous sommes dit :Voilà Kléber.

Pour rentrer dans le village, il y avait plusieurs entrées possible. Le chien ne s’est pas trompé et est parti directement à la rencontre de mon Père . Incroyable !

En uniforme avec ses copains.

Lors d’une de ses très rares permissions, mon Père au centre en Compagnie de ses copains (la classe comme ils disaient à l’époque.).

Je sais simplement que le plus grand s’appelait Fernand Caron.

Olivier : Grand Père paternel.

Papa Olivier comme l’appelaient les 11 frères et sœurs du Père à ma grand-mère Louise.

De la vielle école (comme ma grand-mère m’en avait touché deux mots). Il régnait en maître dans la maison, étant servi à table le premier par exemple ,il prenait les meilleurs morceaux et les autres se contentaient du reste.

Personne dans la maison (toujours aux dires de ceux qui l’on connu) n’aurait osé le contredire . A cette époque l’autorité du Père tait abusive, C’était trop.

De nos jours ,ce n’est plus assez !

Louise. (1895-1981).

Donc fille d’Olivier et ma grand-mère maternelle.

Enfance difficile puisque aînée d’une fratrie de 11 enfants. Il faut savoir qu’à cette époque, c’était les plus âgés qui s’occupaient des plus petits.

Cela impliquait des temps libres limités et surtout l’arrêt très tôt des études pour entrer dans le monde du travail afin de subvenir aux besoins de la famille.

Travaux essentiellement des champs ( moissons , betteraves sucrières et placement à la journée dans des familles aisées comme aide à tout faire.

C’est pour cela du reste que elle ma grand-mère maternelle n’eut qu’un enfant.

Jean Baptiste (jeune).

Mon grand père paternel plus jeune. A l’époque son métier était Laveur. (Je n’ai jamais su en quoi cela consistait).

Mais par la suite, il travaillât dans une ferme près de chez lui.

Avant d’être embauché dans la société Eternit tristement célèbre pour avoir été la cause de nombreux décès dus à l’amiante qui était la matière première utilisée pour la fabrication de ses plaques et ardoises entrant dans la couverture des toitures de maison.

Mon grand-père maternel était donc employé par les Mines d'Anzin comme Laveur de charbon.

Ce document, montre bien l'influence très importante des Mines d'Anzin.

Elle pouvaient même en temps de Guerre, décider de la mobilisation ou pas de ses employés et ouvriers.

La fanfare d’Haulchin.

Il y a longtemps ,Haulchin possédait une fanfare.

Elle donnait concert le dimanche.

La Photo : Mon grand père jean Baptiste au deuxième rang le Premier à droite.

Jean Baptiste. (1896-1969).

Difficile de décrire cet homme (mon grand-père) bon comme le Bon pain qu’il avait appris à faire en tant que boulanger à ses heures.

Du reste il fit le pain pour plusieurs villages pendant la Guerre et ce gratuitement.

Il était comme cela le bon Jean Baptiste.

Beaucoup ont même profité de sa gentillesse et sans le payer en retour quand lui après un accident de travail, a été dans le besoin.

Ouvrier agricole au départ , très vite il fut chef d’équipe dans l’entreprise qui l’employait.

Moi ce que je retiens de mon grand-père c’est sa disponibilité, son bon cœur, mais surtout tout ce qu’il faisait pour ma sœur et moi : Ses petits enfants.

Cela allait de sa présence de ses soins ( presque maternels ) et toutes les douceurs qu’il n’avait de cesse de nous procurer.