Eddy Merckx.
Evoquer l’ensemble de sa carrière et de son œuvre en évoquant toutes ses victoires serait presque lui faire offense.
Mais dans la mesure ou il a tout gagné et ce souvent plusieurs fois, il est difficile d’oublier son palmarès.
Baptisé par ses Pères et dans le peloton de l’époque, le Cannibale, il mis à chaque fois lors de ses victoires un point d’honneur à y ajouter le Panache . Vertu qui manque beaucoup aujourd’hui à ce noble sport.
Cet athlète pourtant au physique peu propice à la pratique du vélo au haut niveau, par sa volonté, sa pugnacité, son courage et son orgueil: s’est déjoué de toutes le configurations de course.
De toutes les conditions atmosphériques et de toutes les stratégies élaborées et mises en place pour le contrer.
Anobli par le Roi des Belges, et devenu Baron ,ce statut n’a pas entamer sa gentillesse et sa disponibilité.
Un grand monsieur dont je n’ose imaginer le vide qu’il laissera (le plus tard possible), en Belgique et dans le Monde du cyclisme quand il nous quittera.
Car lui, dans sa sagesse, sait qu’il n’est pas Dieu donc mortel même si il est adulé par tout un peuple et en définitive par toute une génération.