En attendant la course.

Très tôt avant le passage des coureurs les mordus du vélo prennent Position dans la tranchée de Wallers Arenberg.

C’est de cette façon que cohabitent en toute quiétude et en toute amitié Flamands, Français, Italiens , Suisses etc.

Une petite Europe En somme certes sportive, chauvine mais pacifique.

Alors évidemment que chacun encouragera son ou ses champions à Leur passage.

Bien sur que dans les discutions d’avant course, Selon sa nationalité tous argumentent sur leurs coureurs préférés et Donnent leur pronostic souvent partial.

Mais tout cela dans une joie et une bonne humeur qui fera qu’après la Course, on se quittera en toute convivialité et même en se donnant Rendez-vous pour l‘année prochaine.

Un long fleuve tranquille

Toujours dans Wallers Arenberg ce long cordon humain de toute Nationalité qui attend patiemment le passage des forçats de la route.

Journée bucolique en raison des conditions atmosphériques clémentes et idéales, qui à n’en pas douter provoquera aux inconditionnels de la petite Reine, de nouvelles émotions.

Comme chaque année, nous avons droit à de nombreuses démonstrations de convivialité, de jovialité trompant ainsi l’attente du public au passage des coureurs dans ce fameux boyau pavé.

A ce moment précis , nul ne pouvait dire, si la croix blanche sur ce Déguisement, était synonyme de victoire Suisse ou de détresse médicale ( référence à la Croix rouge ) pour les adversaires de Spartacus.

L’avenir nous apprendra qu’en effet la prestation de Fabian Cancellara a fait mordre la poussière à l’ensemble de ses rivaux d’un jour.

Patience !

Toujours aux premières loges, nos regards se portent vers l’entrée de la Tranchée d’Arenberg.

Les derniers motards sont passés ,les Hélicoptères de télé sont au dessus de nous.

Une clameur qui se déplace monte à nos oreilles.

A n’en pas douter les coureurs arrivent.

Bien sur les premiers passeront vite, cependant la course étant très difficile malgré le temps clément.

Ce qui reste du peloton , va s’échelonner pendant dix à quinze minutes dans ce boyau légendaire.

Jusqu’au dernier , les rescapés de cet enfer seront acclamés par cette Foule qui communie et compatit.

Un grand moment vraiment d ’humanité dans ce monde de brutes.

Paris Roubaix 2011 Les Caïds.

Le jeudi d’avant course.

Sous un beau soleil ,comme chaque année les coureurs sont venus prendre la température des secteurs pavés, en particulier ceux de la tranchée d’Arenberg.

Ici la team Luxembourgeoise la Léopard -Trek des frères Schleck et de Fabian Cancellara.

La sortie.

Entouré de ses équipiers, Fabian Cancellara en troisième position tont chacun s’accorde à dire qu’il est le favori de la course en termine avec le repérage d’Arenberg.

Il ne semblait pas à son affaire, mais dimanche ce sera une autre histoire.

Dommage.

Cette année au grand dam des inconditionnels du vélo qui depuis déjà Des heures attendent le passage de leurs champions.

Très peu de Coureurs se sont arrêtés quelques minutes à la sortie du pavé.

Pourtant appareils photos et cahiers de dédicaces étaient prêts.

La Photo : Cancellera de dos et son équipe qui continue sans s‘arrêter à la sortie d‘Arenberg.

A l’entrée d’Arenberg.

Quelques encablures avant l’entrée de la tranchée, sur la place D’Arenberg, la quick Step élit domicile avec son bus pour accueillir ses coureurs.

Rassemblement incontournable pour les télévisions, ,radio, journalistes et surtout pour les acharnés du vélo, qui auront tout le loisir de voir une équipe complète se préparer, mais surtout à l‘arrêt.

L’arrivée des coureurs Quick Step.

Tom Boonen le leader en tête, descendu de la voiture de son Directeur sportif Wilfried Peeters .

Boonen salue son équipe avant de s’engouffrer dans le bus pour s’habiller.

C’est parti.

Chevauchant son vélo préparé consciencieusement par les mécanos, Boonen après avoir répondu aux journalistes et satisfait aux demandes des télévisions, prend la petite route qui le conduit tout droit à la tranchée d’Arenberg.