Les équipiers de Nuyens chez Cofidis sont prêts a en découdre dans Arenberg avec leurs rivaux.

Nul doute qu’ils seront précieux pour aider leur leader Dimanche.

Un des meilleurs sprinter du peloton Tor Hushovd.

S’exécute et sacrifie au repérage dans Wallers Arenberg.

Je crois qu’au plus profond de ses rêves, il n’aurait jamais imaginé que Ce bout de forêt, si éloigné de sa Norvège natale aurait été un jour le Théâtre de ses exploits et de sa gloire sportive.

Le reste l’équipe du Crédit Agricole, accompagne Tor Hushovd le jour du repérage non seulement d’Arenberg, mais aussi des autres secteurs sensibles et délicats qui font que cette course est si particulière.

Invité de marque

Parmi les curieux ou surtout fervents du vélo, ce jeudi d’avant la Course ,notre J P P national, Jean Pierre Papin s’est rendu lui aussi dans la tranchée d’Arenberg afin d’assister à l’entraînement des équipes.

Caché derrière ses lunettes de soleil il apprécia à sa juste valeur l’effort et le sérieux de ces sportifs.

Paris Roubaix 2008 un grand cru.

Même si pour nous Français depuis le succès de Frédéric Guesdon en 1997, au niveaux des victoires. C’est le désert !

Les férus de vélo que nous sommes, ont été ravis du déroulement de la Dernière édition de la Reine des classiques cycliste.

Un podium royal. Jugez plus tôt ! 1. Tom Boonen. 2 Fabian Cancellara. 3 Alexandro Ballan.

Au départ ( 248 si l’on en croit la liste des engagés ) avaient été appelés.

Un seul parmi le trio de tête qui s’est imposé au fil des kilomètres, a été élu.

On aspirait comme souvent à une course d’Hommes.

Nous n’avons pas été déçus.

Pourtant cette fois, ce ne sont pas les conditions atmosphériques qui ont durci et décidé du résultat de la couse, mais les acteurs eux même.

Eux qui en toute honnêteté se sont attaqués sans arrêt , roulé en prenant sans rechigner les relais à tour de rôle.

C’est finalement à la pédale que Tom Boonen s’est imposé au sprint sur l’anneau mytique de Roubaix.

Cependant , il est certain qu’à ce niveau, que quelque fut celui des trois Fuyards qui à franchi en vainqueur la ligne d’arrivée.

Aurait mérité de la même façon ,les lauriers de l’élu du jour et d’inscrire ( A Ballan ) ou de nouveau comme Cancellara et Boonen son nom au palmarès de celle que l’on surnomme : L’Enfer du Nord.

De nouvelles émotions dans Wallers Arenberg.

Ce Dimanche Pascal, pas de pluie, peu de vent et des poussières rabattues par de l’humidité nocturne .

Bref des conditions plus aisées pour les artistes du vélo qui viennent ce jour défier les pavés de Paris Roubaix.

Et pourtant que d’émotions encore cette année au passage de ces forçats de la route qui au milieu d’une foule cosmopolite

En décousaient avec ce pavé qualifié par certains d’infâme .

Applaudissements , cris drapeaux et chants d’encouragement, Accompagnaient bien sur la progression des premiers , mais que dire de la communion entre le public et les athlètes en difficulté dans cette Trouée d’Arenberg.

Jusqu’au dernier, ceux ci ont été portés par la ferveur populaire .

Chacun aurait voulu, quelque soit la nationalité du coureur l’aider, le consolé de sa malchance ou de sa contre performance et cela pas par pitié: mais par admiration et respect de ce que ces hommes sont capables de subir dans leur esprit mais aussi d’endurer dans leur chaire.

Au final de cette très belle épreuve, pour la troisième fois Toom Boonen s’est imposé en costaud .

Très méritée, cette victoire le fait entrer dans le cercle très fermé des triples vainqueurs de Paris Roubaix.

Car ce jour là : il faisait beau dans Arenberg.

Mais quand les Anges pleurent sur elle. Il en découle que !

Paris Roubaix à Wallers Arenberg, c’est souvent l’enfer.

Par temps clair :c’est la poussière. Avec la pluie: un véritable défit.

D’ailleurs :

Etait-ce la nuit ou le jour ce Dimanche de course ?

Pourtant ,la pluie du matin n’arrêtant pas le Pèlerin, nous étions quelques âmes passionnées transies et trempées à nous attarder dans la Tranchée d’Arenberg ,malgré ce ciel qui charriant des noces sombres était si bas qu’un canard aurait pu se perdre.

Et si gris qu’en toute humilité, même les oiseaux allèrent se recoucher.

Véritablement un temps de chien à ne pas mettre un chrétien dehors Puisse que de toute évidence, Dieu lui-même avait abandonné pour un moment ce lieu.

Enfin pour clore ce tableau ténébreux.

Sous nos pas un infâme pavé luisant , qui ayant jadis abrité sous lui, le labeur , la souffrance et la misère des Mineurs.

Semble vouloir aujourd’hui se venger sournoisement de ceux qui en ce jour sont venus le défier.

Et c’est pour tout cela que nous aimons cet endroit.

Inacceptable

Les passionnés de la petite reine étaient comme moi, épatés par la troisième victoire de Tom Boonen dans ce Paris Roubaix 2009.

Hélas cette victoire , même si la cocaïne, n’est pas répertoriée dans les produits dopants en cyclisme, est aujourd’hui entachée par ce nouveau Travers du champion Belge.

C’est d’autant plus navrant qu’il s’agit d’une récidive.

De plus il donne un mauvais exemple aux jeunes et rend malheureux ceux qui croient encore dans le Sport propre.

Chavanel à Arenberg.

Lui aussi en fidèle et pourtant nouveau venu chez Quick Step est venu mémoriser la Traversée de la tranchée d’Arenberg.

Exercice inhabituel chez lui .

Devenu un équipier de luxe pour son leader Boonen, en forme depuis le début de saison, il ne manquera pas de se rendre utile le dimanche de course.

Dimanche de course est arrivé.

Chaque année, pour moi c’est un rituel inébranlable .

Vers 11 Heures 30 nous partons pour la tranchée de Wallers Arenberg.

Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, je ne manquerais le passage de Paris Roubaix pour rien au monde.

Armé de nos sièges et chargé d’une collation nous attendons le passage des coureurs.

Cela ne nous semble pas long car avec les Flamands, les Hollandais , Italiens et autres Allemands qui déambulent sans cesse en chantant et en Criant .

Le spectacle est déjà la.

Quand je travaillais encore, étant en postes continus, mes supérieurs connaissaient ma passion pour le Vélo et faisaient en sorte de m’accorder une journée de congé afin que je puisse me rendre au passage des champions cyclistes.

Pour moi en vérité une belle journée.