Pas toujours payant.

Malgré leurs efforts répétés, Devolder, Cancellara, et la bataille faite dans Arenberg ,ils ne seront pas cette fois les vainqueurs.

Savoir perdre avec classe.

On ne gagne pas Paris Roubaix par hasard, en plus de la chance, il faut savoir souffrir ,aller au-delà de soi-même et repousser ses propres limites .

C’est dans cet exercice qu’excellait le Lion des Flandres Johan Musseeuw.

Ouf , la terrible tranchée est enfin franchie par les rescapés.

Ceux qui sont encore en état et surtout en position de vaincre, se ragaillardissent ceux qui sont en galère récupèrent pour terminer la course.

En raz campagne lorsque le vent du Nord single la campagne il gèle les, ardeurs des braves champions qui sont obliger de le combattre pour progresser vers l’arrivée.

C’est un long serpent de 1600 mètres qu’il faut digérer juste après Wallers -Arenberg. Pas simple

Ce tronçon se termine par le franchissement d’un petit pont chargé pour moi de souvenirs.

Le pont du souvenir.

Durant des années,cet toujours à cet endroit, lorsque nous désertions Arenberg ,que mon Père et moi attendions patiemment , le passage des géants de Paris-Roubaix.

Nous Y étions tranquilles et on avait la chance outre de voir arriver la Course de loin ,mais aussi de pouvoir nous asseoir sur le petit muret de ce petit pont pour patienter.

Aujourd’hui c’est mon épouse qui m’accompagne.

A peine le temps de se requinquer, et de nouveau, une difficulté se Présente aux coureurs : Le pavé d’Hornaing-Wandignies 3700 mètres.

En deux parties et en légère montée par endroit , il continue à saper les forces des rescapés du jour.

Et c’est pas fini.

S’en suivront encore plus d’une dizaine de serpents pavés avant d’aller ( pour ceux qui sont toujours en course ), défier celui du réputé carrefour de l’Arbre 2100 mètres.

Il est d’usage que celui ou ceux qui franchissent en tête cet endroit est à l’arrivée et à la gagne, car il constitue le dernier obstacle sérieux avant le vélodrome de Roubaix.

C’est ainsi vrai que sur la photo ce trio infernal dans le Carrefour de l’arbre Boonen, Cancellara et Ballan feront Respectivement un, deux et trois à l’arrivée.

Que la victoire est belle.

En un instant, toutes les souffrances, les galères et les déboires de la Course sont balayés au moment ou l’élu du jour, est propulsé sur la plus haute marche du podium pour y recevoir l’ovation de la foule ,

Mais aussi le Graal : le Pavé.

Trophée qu’il gardera précieusement jusqu’à la fin de ses jours.

Sur la photo Johan Musseeuw vainqueur de la centième édition.

Les douches de Roubaix.

Vainqueur ou vaincus, les artistes de Paris Roubaix, vont évacuer leur stress et laver leurs corps torturés tout au long de la journée.

Douches à l’ancienne, taillées dans la pierre qui recueillent les Impressions ,les joies et les déceptions des valeureux participants de la Compétition du jour.

C’est le moment parfois entre coureurs des regrets , des explications d’un échec ou d’une contre performance.

En tous cas un instant de convivialité et d’amitié entre gens qui partagent la même passion ,mais surtout souvent les mêmes difficultés.

La semaine qui précède

Rien n’est laisser au hasard chez les grandes équipes ici sur le casque du coureur une caméra qui rend compte des piéges et de la configuration de Wallers Arenberg et de tous les autres points stratégiques.

La vidéo sera ensuite étudiée par la Team et certainement que des stratégies de course seront établies en fonction des images interprétées.